Chez Kinoba, nous avons des profils très différents. Six membres de l’équipe se sont reconvertis dans le développement web après s’être essayés à des métiers divers et variés. Ils témoignent de leur reconversion dans cette série d’interviews au format court.
Il faut donner le temps à ton cerveau d’apprendre.
Diplômé de l’ECAM Strasbourg-Europe, Clément travaille en tant qu’ingénieur élaboration du verre pendant quatre ans avant d’entamer une reconversion dans le développement web et de rejoindre Kinoba en 2021. Retour sur son parcours et sa formation au sein de l’école 42, plongé au coeur de la “piscine”.
Que faisais-tu avant ta reconversion ?
J’ai effectué mon stage de fin d’études chez Verallia, ex-filiale du groupe Saint-Gobain. J’ai ensuite été embauché en tant qu’ingénieur élaboration du verre dans cette entreprise. Cela consiste à s’assurer que le verre est fondu à la bonne température, pour former des bouteilles de bonne qualité.
Pourquoi avoir choisi la programmation ?
Pour de nombreuses raisons. Je voulais changer de travail, j’avais envie de plus de réflexion.
Je m’étais familiarisé à la programmation en école d’ingénieur. Et je connaissais ce domaine par le biais de mon frère, qui est développeur et travaillait chez Google à l’époque.
J’ai eu l’occasion de développer une petite application en Swift avec lui, en deux semaines. C’est cette expérience qui m’a convaincu de me lancer !
De retour à Lyon, j’ai cherché les formations disponibles dans la région. J’ai décidé de plonger dans la fameuse “piscine” de l’école 42.
Comment as-tu vécu l’expérience de la “piscine” ?
Les débuts étaient difficiles. J’ai failli abandonner dès la fin de la première matinée ! Je ne connaissais personne, et mon voisin de bureau n’était pas très loquace. Je m’attendais à plus d’entraide…
Après le déjeuner, j’ai changé de place et j’ai rencontré Alan. Ça a été le déclic. On était très complémentaires. Nous avons terminé la piscine en binôme, en entrainant d’autres personnes dans notre dynamique. C’était super !
La piscine crée des liens très forts entre les étudiants : on passe un mois très intense ensemble, et on partage tout.
Quel est le langage avec lequel tu as le plus d’expérience ?
Je dirais C++ et Javascript.
Pour le C++, ce que je préfère c’est le concept de classe, d’héritage et le système de classe concrete, abstraite et interface. Cela permet de bien structurer tes projets et d’éviter de faire du “spaghetti code”.
Et j’apprécie Javascript pour sa simplicité. Je trouve la facilité d’utilisation de l’array destructuring impressionnante (contrairement en C ou en C++, qui nécessitent de le faire soi-même).
Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui se posent des questions sur leur reconversion dans le développement web ?
C’est un travail de longue haleine car il y a beaucoup de notions à s’approprier et beaucoup de pratique en perspective. Il faut écrire du code !
Si jamais tu apprends seul en autodidacte, c’est d’autant plus difficile. L’entraide, c’est la clé pour trouver des solutions et ne jamais rester bloqué.
Aussi, il faut faire preuve de patience et donner le temps à ton cerveau d’apprendre. Si jamais tu ne comprends pas une notion, ce sera sans doute plus clair le lendemain.
Et bien sûr, il est essentiel de bien maîtriser les fondamentaux du web et de bien comprendre comment ça fonctionne : les requêtes, les serveurs, les noms de domaines…
Quel est ton gif préféré ?
Tu oscilles entre back-end et front-end comme un métronome. Quelle est ta web radio ou ta playlist préférée pour coder ?
J’aime bien l’électro posée, C2C, de l’instrumental ou bien une playlist custom. Parfait pour travailler en rythme !
